Garder le meilleur pour la fin : l’arrivée au magnifique village de Santillana del Mar efface le souvenir de ces derniers kilomètres passés sur le bitume, notamment à travers la zone industrielle de Santander.
Depuis Santoña, le Chemin progresse en partie sur la côte, offrant des occasions de côtoyer la mer bleue, surplombée de falaises et de belles plages de sable fin. Ce sont, pour moi, des instants privilégiés où je peux abandonner mon sac pour de fraîches baignades réparatrices.
L’étape à Güemes, entre Santoña et Santander, chez le Père Ernesto, à La Cabaña del Abuelo Peuto, restera un moment fort de ce périple. Nous étions 80 pèlerins, venus de 16 pays, réunis dans un lieu inspirant, accueillis avec chaleur et bienveillance par un homme passionnant, plein d’humilité.
Je n’ai fait qu’un passage à Santander, le temps de savourer une caña con limón du côté de la cathédrale (photo). La traversée en bateau pour arriver au cœur de la ville est toujours aussi agréable, et offre une pause récréative, partagée dans la bonne humeur.
Physiquement, après deux semaines et environ 380 km, je n’ai pas rencontré de problèmes. Cependant, aujourd’hui, je ressens une douleur au genou — le bitume doit en être la cause. C’est pour cette raison que je n’ai pas poussé plus loin.
Côté météo, la chaleur d’hier a laissé place à une température plus clémente pour la marche.
Je vais maintenant descendre dans l’un des plus beaux villages d’Espagne : Santillana del Mar, pittoresque et célèbre pour son église romane, Santa Juliana.
Détente et visite touristique au programme de l’après-midi.
