D’une île à une autre, je me suis retrouvé rapidement à PHU QUOC, il ne m’aura fallu que 2h30 de bus et 2h30 de bateau, depuis AN BINH. Je suis arrivé à l’embarcadère 5 minutes avant le départ !! synchro !! pour une fois, je n’ai pas eu à attendre !!
Je loge tout près de la plage, dans un bungalow, j’entends la mer, il n’en faut pas plus pour être heureux.
Après une (longue) nuit de sommeil, l’endroit est trop calme !! je suis parti hier en moto pour visiter les lieux et me rendre dans le nord de l’île. J’ai traversé DUONG DONG, la principale (petite) ville, charmant port de pêche, pour prendre ensuite la piste qui longe la côte ouest. Une immense plage s’étire sur 25 km, seules quelques résidences de tourisme viennent perturber le paysage. Mais ce n’est que le début; l’explosion est pour demain.
Pour le moment, je trouve que j’ai de la chance de pouvoir m’arrêter en route et de profiter de la mer, je suis à nouveau seul, comme à QUAN LAN, je joue à Robinson !!
Un peu plus loin, après la baignade, je découvre le village de pêcheurs de CUA CAN, je pense que rien n’a dû changer ici depuis des décennies.Je suis interpellé par l’un deux, je me retrouve dans une cabane avec un verre d’alcool de riz à la main (à 11h00, j’ai pas l’habitude !!), pas question de refuser et de faire injure à mes hôtes, « cul sec » !! ils sont contents. Bon c’est pas tout ça, j’ai la moto qui m’attend et qui va s’inquiéter, je vous laisse !! Je crois que je pouvais rester avec eux quelques heures et pourquoi pas embarquer à 17h, j’espère qu’ils ne m’ont pas attendu !!
Je continue ma balade vers le nord. Le long de la côte j’observe les travailleurs des pêcheries qui fabriquent le nuoc mâm, sauce à base de poissons, condiment utilisé dans la cuisine vietnamienne. Je me retrouve, à l’extrémité de l’île, dans un autre port de pêche, une multitude de bateaux colorés flottent dans la baie. Je marque une pause dans un petit « café », assis à contempler ce spectacle, l’ambiance dans ce village est sereine. Je remarque une nouvelle fois que les gens prennent ici le temps de vivre.
Sur le retour, j’emprunte une autre piste, à l’ntérieur de l’île, pour couper à travers et regagner la côte ouest. Celle-ci est en mauvais état, sans doûte peu utilisée, avec de belles ornières remplies d’eau. Je vais faire de la pub pour la YAMAHA que j’ai loué à la Guesthouse, elle est passé partout avec de l’eau jusqu’au moteur et jusqu’aux chevilles pour moi !! Une fois revenu sur le bon chemin, je me suis arrêté sur la plage, comme au matin, pour savourer une deuxième baignade et me …. laver !!
Voilà comment j’ai passé une belle journée, au goût d’aventure, à la découverte de la vie authentique des pêcheurs de PHU QUOC.
Aujourd’hui le temps était moins agréable, beaucoup de pluie, j’ai quand même pu me rendre à pied à DUONG DONG, à 3km, pour prendre le temps de boire un café entre deux (bonnes) averses et lire. J’ai aussi trouvé une petite boulangerie et déguster un excellent gâteau sablé (comme chez nous !!). Et après une balade autour du port, j’ai déjeûné dans une « gargotte », un endroit très sympa, fréquenté par des locaux (bon signe) et ma fois j’ai très bien mangé : soupe, riz, tofu et légumes pour 4 fois moins cher que la veille au soir au « Bistrot », tenu par un français, à deux pas de mon bungalow. Moralité mieux vaut manger local chez les locaux !!
Je ne pouvais pas quitter l’île sans une dernière baignade, la mer était agitée et je me suis fait plaisir en fin d’après-midi dans les « rouleaux ». Ainsi s’achève mon séjour au VIETNAM sur cette escale tropicale dont j’ai bien profité.
Demain soir je serai au CAMBODGE, à KEP, de l’autre côté de la frontière, une station balnéaire dans le Golfe de SIAM. L’aventure continue.