Site incontournable et emblématique du Yucatan, CHICHEN ITZA est l’un des vestiges archéologiques les plus visités au monde et classé au patrimoine mondial de l’Humanité.
Située entre MERIDA et CANCUN, aux portes de VALLADOLID, la cité maya-toltèque est aujourd’hui facilement accessible, ce qui explique en partie l’engouement qu’elle suscite auprès des touristes.
Au centre de ce complexe religieux, se dresse l’imposant « Castillo », nom donné par les espagnols à la pyramide de Kukulcan (littéralement en maya « Le Serpent avec les plumes de l’oiseau Quetzal »), dédiée au Soleil, et utilisée à l’occasion de grandes cérémonies. De style maya-toltèque, chaque côté de l’édifice, d’une hauteur de 30m, compte 91 marches et une marche au sommet recevant le temple. Soit un total de 365 marches comme le nombre de jours de l’année. Chaque escalier monumental est flanqué de 2 imposants serpents de pierre, gueules ouvertes, symbolisant la descente de son temple du vénéré reptile (photos ci-dessus).
Autre intérêt du site : son jeu de pelote, l’un des plus grands et des mieux préservés du continent. Un lointain ancêtre de notre « cher » football, joué à des fins rituels et sacrés, ce jeu se pratiquait à 7 joueurs par équipe. Genou, pied, hanche étaient utilisés pour faire passer une balle de bois dans l’anneau du camp adverse. Si des têtes « tombent » de nos jours, à travers quelques scandales footballistiques, à l’époque, hélas, c’était pour de vrai. La décapitation des vaincus, en offrande aux dieux, ponctuait la fin du match, façon combat de gladiateurs. De tout temps, les humains n’ont jamais manqué d’imagination pour tuer leur prochain …..
Chef d’œuvre de CHICHEN ITZA, le Temple des Guerriers, édifié au 12ème siècle, et ses mille colonnes est une gigantesque construction, mélange d’architecture maya et toltèque. Au sommet du temple, dédié à Venus, se dresse à nouveau un Chac-Mool, autel destiné aux sacrifices humains, pratique obsessionnelle des religieux mayas. Chaque colonne représente un guerrier en tenue (photos ci-dessous).
CHICHEN ITZA doit également sa réputation à son observatoire, « El Caracol », (l’escargot en espagnol), en raison de l’escalier en colimaçon qui mène à la chambre d’observation, située au sommet de la tour cylindrique.
Véritable démonstration du savoir et des connaissance scientifiques et astronomiques des mayas, cet édifice permettait entre autres l’observation des astres et des phénomènes comme les solstices et les équinoxes.
« Les indigènes barbares », comme surent si bien les qualifier les espagnols, étaient plus en avance dans certains domaines que leurs conquérants.
Tout comme CHICHEN ITZA s’est construite autour de cénotes (gouffres naturels), utilisés pour les rituels, les besoins en eau et les sacrifices, VALLADOLID possède dans ses environs de nombreux cénotes, plus beaux les uns que les autres.
Au cœur de la ville le Cénote ZACI (photo ci-dessous) est un lieu prisé par les habitants, un havre de paix à l’eau (un peu fraîche), d’un vert émeraude. L’endroit est idéal pour faire une pause après les visites sous le soleil brûlant du Yucatan.
A quelques jours du retour, ISLA HOLBOX est ma prochaine destination. Rendez-vous avec le sable blanc et les palmiers, entre Golfe du Mexique et Mer des Caraïbes ….. What else ??!!