L’Association SEUIL : Marcher ….. pour s’en sortir

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Je ne pouvais pas clore le chapitre de ce nouveau périple vers Compostelle sans évoquer l’Association SEUIL et son Fondateur Bernard OLLIVIER, journaliste, écrivain, et grand voyageur.

Pour l’anecdote, c’est ce dernier qui m’a conseillé, il y a 5 ans, de commencer mon premier « Chemin » depuis ma maison. J’ai eu la chance d’échanger avec lui quelques mots sur un stand du salon « La 25ème heure du Livre » au Mans. Voilà comment de l’idée de partir du Puy en Velay, j’ai quitté Yvré l’Evêque un matin de Juin 2010. « Le Chemin débute là où on vit, partez de chez vous et mettez vous en route, à Tours vous rejoindrez la voie et après vous n’aurez plus qu’à suivre les signes !! »

J’ai souvent pensé à cet homme durant mes trois expériences de marche vers Compostelle, à ses voyages et à ses projets. Cet été le « Camino » m’a fait un très beau cadeau, j’ai rencontré dans les montagnes asturiennes un jeune accompagné d’un éducateur de son Association Seuil.

Je ne l’ai pas su tout de suite, c’est seulement au fil de nos échanges que j’ai pu découvrir leur projet de marche, commencé à Irun pour se finir au sud du Portugal (1800km).

Cette rencontre m’a beaucoup touché et ému et représente l’un de mes plus beaux moments sur le Chemin. Comment ne pas être émerveillé de voir un jeune changer de jour en jour et rayonner de joie, communiquer avec les autres, partager et relever aussi un véritable défi sportif.

Je pense que pour lui le Chemin sera une révélation, c’en fut une aussi pour nous qui l’avons croisé. J’ai pu mesurer l’intérêt du projet de marche de l’Association, et admirer le rôle de l’éducateur, apportant au jeune confiance et responsabilité.

Dans une société qui se veut souvent trop répressive, il y a heureusement d’autres alternatives qui permettent de donner à des jeunes une nouvelle chance.

Pour Seuil le projet repose sur la marche, la marche vers soi, la marche vers les autres.

Marcher …… pour s’en sortir !!

 

… ce principe auquel je tiens : tout être humain doit avoir une implication sociale. Dans la fourmilière humaine, nul ne peut, s’il jouit de toutes ses facultés, s’exonérer d’une part, fût-elle infime, d’apport aux autres. Prouver et se prouver qu’il paie, même à l’économie son passage sur cette magnifique terre qui est la nôtre, et marquer sa trace en ajoutant une pierre ou un grain de sable au mur de l’humanité.
Bernard OLLIVIER

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