Avant de terminer mon séjour au Japon, je souhaitais me rendre au mont Fuji, le symbole le plus célèbre du pays du Soleil-Levant.
Je suis arrivé hier sous la pluie, au bord du lac Kawaguchiko, non loin du fameux sommet. Le paysage était plongé dans la brume et le crachin. Depuis mon passage à Osaka, la météo est digne d’un mois d’avril.
Je suis ensuite retourné, sur le chemin du retour, à Kyoto – à laquelle je n’ai, une fois de plus, pas pu résister. Même avec ces quelques jours supplémentaires, je crois qu’il me reste encore beaucoup à découvrir dans cette merveilleuse ville.
Malgré les averses, j’ai visité le château Nijo-jō, datant du XVIIᵉ siècle, remarquable par son palais richement décoré de panneaux sculptés et de peintures murales. J’y suis retourné en nocturne pour assister à un son et lumière, et admirer les sakura, splendides sous les projecteurs.
Toujours sous une pluie battante, la visite du temple bouddhiste Kiyomizu-dera a été un très beau moment à vivre. Cet édifice en bois, construit au XVIIᵉ siècle, et sa terrasse sont soutenus par des centaines de piliers. Ils dominent une chute d’eau aux propriétés thérapeutiques reconnues. Ce lieu, et l’écrin de nature dans lequel il s’insère, en font un site très prisé, tant par les touristes que par les Japonais.
J’ai revu le Pavillon d’Or – Kinkaku-ji Temple – toujours aussi magnifique. Le Ryōan-ji, temple bouddhiste zen, et son célèbre jardin de pierres, valaient bien une nouvelle visite également.
Je suis heureux d’avoir pu encore apprécier Kyoto et ses fabuleux monuments. Cette ville est véritablement le centre culturel du Japon.
Aujourd’hui, le soleil – tant attendu – a enfin fait son apparition, et m’a accompagné dans ma balade à Shimoyoshida.
Dans cette localité se trouve la pagode de Chūreitō, qui offre un point de vue superbe sur le mont Fuji.
De nombreux cerisiers en fleurs jalonnent l’escalier et ses 397 marches, qui mènent à cet endroit magique. Le mont Fuji est majestueux, avec ses 3 776 mètres, et son cône volcanique enneigé. Je savoure ces instants de contemplation.
Mon voyage vient d’atteindre un sommet.
