Joie de Vivre à GEORGE TOWN !!

georgetown 011

Je suis toujours sur l’île de Penang. Je n’arrive pas à partir. Difficile de se remettre en mouvement après ces merveilleuses journées d’enseignements et ma rencontre avec Mingyur Rinpoche. J’attendais ce moment depuis longtemps déjà. Rinpoche était parti en retraite depuis quatre ans et, comme beaucoup, je patientais en attendant son retour.

Sa tournée mondiale, entamée depuis le début de l’année, passait, après Hong Kong, par la Malaisie. C’est seulement en Inde, avant que je n’arrive à Dharamsala, que j’ai su que je pouvais assister à ses enseignements à Penang. Les contours de mon voyage se sont dès lors dessinés, suite à cette réponse inespérée.

C’est un grand bonheur pour moi. Aussi surprenante que cette démarche puisse paraître, je suis heureux d’avoir rencontré enfin mon Maître. C’est une nouvelle étape sur mon chemin spirituel, un engagement personnel pour poursuivre ma pratique avec une motivation supplémentaire. En quelques mots pour le décrire, Mingyur Rinpoche est tout simplement un être exceptionnel, d’une grande gentillesse, doté d’une profonde sagesse, simple, humble, très accessible et faisant preuve à tout instant de beaucoup d’humour. L’intitulé de son programme « Joy of Living » (Joie de Vivre) résume à lui seul l’objectif de ses enseignements.

Mardi matin, j’ai poursuivi ma visite de George Town à la découverte des œuvres constituant le projet de « Street Art », Mirror Georgetown, créé en 2012 par Ernest Zacharevic, artiste lituanien vivant à Penang. Ses peintures murales constituent aujourd’hui une attraction touristique majeure et font désormais la renommée de la ville. C’est un véritable succès, et un vecteur unique et ludique pour, à la fois, visiter le cœur historique et admirer le travail d’un jeune artiste brillant.

Je suis allé me promener sur le port, dans le quartier des « Jetties », des baraquements de bois construits sur pilotis le long de jetées. Chacune d’entre elles était habitée par le même clan d’immigrés chinois, venus au XIXe siècle pour fournir une main-d’œuvre de travailleurs, engagés majoritairement pour le déchargement de marchandises des bateaux de commerce. Aujourd’hui, le tourisme est devenu l’activité principale de ce lieu, prisé pour ses maisons de pêcheurs, certaines transformées en homestay.

10 % de la population de Malaisie est d’origine indienne. À l’approche de Diwali, la fête des Lumières, Little India, le quartier indien de George Town, se prépare à cet événement majeur du calendrier hindouiste. Mardi marquait une étape importante avec Dussehra, célébrant la victoire du dieu Rama sur le démon Ravana. Cet heureux concours de circonstances m’a permis de vivre un agréable moment avec une foule fervente et joyeuse, et de rester connecté avec une culture que j’aime tant.

Je ne me lasse pas de flâner dans les rues de George Town, et de découvrir chaque jour la beauté de ses vieilles maisons et de son patrimoine colonial. Des scènes du film Indochine ont d’ailleurs été tournées dans ce décor d’époque.

Je pense néanmoins à mon retour en France, prévu le 23. En route, je m’arrête à Milan : j’ai acheté mes billets pour voir à nouveau S. S. le Dalaï-Lama les 21 et 22. J’ai saisi cette formidable occasion de le revoir — et en plus, en Italie, un pays que j’adore !

Je suis heureux à l’idée de retrouver bientôt mes proches, ma famille, mes ami(e)s, toutes celles et ceux qui sont important(e)s dans ma vie. Je pense à vous. Portez-vous bien.

Je vous aime. Avec vous, j’ai cette Joie de Vivre !!

georgetown 33
minguyr rinpoche penang
Retour en haut