Impensable, incroyable… mais surtout hilarant !! Maman….. J’ai loupé l’avion !!
En février, j’étais arrivé à Roissy juste une heure avant le départ. Cette fois, j’y suis arrivé une heure après le décollage ! Je progresse… dans l’art d’improviser des gags.
En fait, je pensais avoir quatre heures d’attente tranquilles, alors j’ai pris mon temps… enfin, c’est ce que je croyais.
Mais ça, c’était avant le drame.
C’est en consultant mon billet, une demi-heure avant d’arriver à l’aéroport (pour vérifier le terminal), que j’ai halluciné devant l’énormité de la chose :
L’avion était déjà parti. Sans moi.
Passés les instants d’incrédulité, j’ai été heureux de constater que je n’ai pas cédé à la panique. J’ai réagi avec calme, convaincu que je finirais par trouver une solution.
Mais j’étais quand même stupéfait : comment avais-je pu passer à côté d’une évidence pareille ?
Confondre l’heure de départ avec l’heure d’arrivée… bravo l’artiste !
Je mérite la palme d’or de l’improvisation, sans hésiter.
Au pied des guichets désertés de l’embarquement, il ne me restait plus qu’à prendre mon téléphone et raconter mon histoire à GoVoyages.
Dès le premier appel, j’ai senti que ma cause serait difficile à plaider.
Après trois échanges avec différents interlocuteurs d’une lointaine plateforme, le verdict est tombé :
Billet perdu. Retour à la case départ : acheter un nouveau vol.
Mais avant de céder à l’offre (très) insistante du dernier conseiller, j’ai tenté une dernière chance : contacter Royal Jordanian en direct.
Le commercial de GoVoyages m’avait pourtant bien prévenu :
“Toutes les compagnies considèrent qu’un passager ne se présentant pas au départ perd automatiquement l’intégralité de son billet, aller et retour.”
Mais c’était sans compter sur l’écoute bienveillante d’une charmante interlocutrice de Royal Jordanian, qui, au bout de quelques minutes et moyennant une pénalité raisonnable, a modifié mon vol aller.
Je pars donc demain après-midi (normalement !)
J’ai désormais tout le temps de découvrir les terminaux de Roissy, flâner dans les boutiques hors de prix, et méditer sur mon erreur.
La nuit sera longue — je dors sur place. La moindre chambre dans les environs est à 120 euros (1 étoile !).
L’aventure commence très tôt, cette fois-ci…
Ce qui vient de m’arriver est une expérience enrichissante, un petit rappel d’humilité. Je suis évidemment soulagé de l’issue et reconnaissant envers cette employée de Royal Jordanian pour sa gentillesse et sa réactivité.
Je suis aussi agréablement surpris de ma réaction. Je continue à progresser…
Mais je vais quand même essayer de ne pas trop en rajouter dans les prochains jours !
***
Conseils à tirer d’un vol raté (avec humour !) :
1. Toujours vérifier plusieurs fois l’heure de départ (et pas seulement d’arrivée !)
➤ Confondre les deux est plus courant qu’on ne le croit. Pensez à faire une relecture la veille du départ.
2. Créer une alerte automatique sur son téléphone
➤ Mettre en place des messages de rappels. Cela évite bien des déconvenues !
3. Arriver à l’aéroport au moins 3 heures avant un vol long-courrier
➤ Ce n’est pas une règle figée, mais une bonne marge de sécurité. Mieux vaut attendre à la porte que devant les grilles fermées… et puis c’est mieux de flâner dans un aéroport que d’être obligé d’y dormir !
4. Toujours garder son calme
➤ Garder son sang-froid (si possible) permet de mieux négocier et d’avoir plus de chances d’obtenir une solution.
5. Ne pas céder à la première réponse négative
➤ Éviter les agences intermédiaires. En cas de problème, elles ne sont pas en mesure de vous aider. Il est de loin préférable d’acheter ses billets directement à une compagnie aérienne, c’est plus facile pour débloquer la situation.
6. Prévoir un petit budget « imprévus »
➤ Voyager c’est prévoir ce type d’incidents. Tant que ce n’est pas plus grave… On oublie vite les dépenses supplémentaires…
7. Prendre l’habitude de relire son e-ticket en détail
➤ Terminal, date, heure de départ, escale, nom orthographié correctement… relire chaque ligne. Mieux vaut passer 3 minutes de plus à vérifier que 24h à l’aéroport.
8. Rire de soi : le meilleur bagage
➤ Ce genre d’histoire devient une pépite de voyage, tant qu’on est capable d’en rire. L’autodérision transforme une bévue en souvenir savoureux !
