KATHMANDU renaît et la ville est un vaste chantier. Au-delà de la reconstruction, le tremblement de terre a conduit les décideurs locaux à planifier des travaux importants d’infrastructures routières. Circuler aujourd’hui dans la capitale népalaise est un véritable enfer et la pollution de l’air atteint ici des sommets.
C’est donc à pied que j’arpente les rues de KATHMANDU, c’est (presque) moins dangereux mais tout aussi malsain pour les poumons. Néanmoins, j’éprouve beaucoup de plaisir à aller à la rencontre des habitants et à photographier des scènes de la vie quotidienne. Partout je suis accueilli et abordé avec des sourires lumineux et des paroles bienveillantes. L’étranger est au Népal, comme dans de nombreux pays pauvres, un ami, dont on apprécie la venue, en lui transmettant un message fraternel. Pour nous occidentaux, qui vivons désormais repliés, nous pourrions nous inspirer davantage de cette humanité et de cette joie.
Nous sommes aussi des privilégiés et nous ne le voyons pas assez. Les conditions de vie sont ici précaires et rudes. J’imagine si, dans nos pays, nous devions nous passer d’eau chaude ou être privés d’électricité. Ce sont pourtant les difficultés auxquelles font face les habitants de KATHMANDU. Avoir froid la nuit, me laver à l’eau froide, me fait prendre conscience de ma chance de vivre en France.
Hier débutaient les enseignements de Mingyur Rinpoche, dans son monastère d’Osel Ling, une merveilleuse opportunité d’assister à la suite de son programme « Joy of Living », que j’ai commencé en octobre dernier en Malaisie. Le monastère, comme beaucoup d’autres, a été durement touché par le séisme, en témoignent les fissures sur les murs. Nous suivons les enseignements sous une grande tente dressé pour l’évènement en attendant la nouvelle construction du temple.
A bientôt pour un prochain reportage photos sur BODNATH et son magnifique Stupa, entièrement rénové.
Portez-vous bien et bon week-end !!