« Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve. »
Antoine de Saint-Exupéry
Je suis arrivé samedi en début d’après-midi à Saint-Louis.
Depuis M’Bour, j’ai d’abord pris un taxi-brousse, un Ford Transit qui, tout comme son chauffeur, avait largement dépassé l’âge de la retraite…
Heureusement, le trajet jusqu’à Thiès n’était pas trop long, mais suffisant pour me stresser un peu.
Pas fâché d’arriver à la gare routière !
Pour rejoindre Saint-Louis, j’ai opté pour une Peugeot 504 break, 8 places.
Claustrophobes s’abstenir : assis dans le coffre, ce n’est pas très rassurant en cas de pépin.
Bon, il suffit de penser que tout va bien se passer…
Mais rapidement, la pompe à injection montre des signes de fatigue, et comme la batterie est quasi HS, on pousse la brave Peugeot à quatre reprises.
Finalement, nous arrivons à Saint-Louis sans autre souci.
Ça aurait pu être pire !
Un taxi nous dépose à l’Auberge de Jeunesse.
Je fais la connaissance de Pauline, Gentiane et Mélodie, mes compagnes de route dans la 504, qui logent au même endroit.
Nous posons nos bagages et prenons une calèche pour découvrir la ville.
Saint-Louis, riche de son patrimoine architectural, est une belle ville, chaleureuse et accueillante.
Je ne suis pas déçu. J’aime beaucoup.
La balade, qui dure deux heures, nous permet de sillonner les rues, de découvrir les maisons coloniales, le pont Faidherbe (fraîchement rénové), le port…
L’ambiance est paisible, l’atmosphère douce : la vie semble vraiment plus agréable ici.
Aujourd’hui, dimanche, accompagné de mes « drôles de dames », j’ai visité le Parc national de la Langue de Barbarie.
À bord d’une pirogue, nous sommes partis à la découverte de cette réserve naturelle le long du fleuve Sénégal.
Le site offre un spectacle extraordinaire, d’une grande beauté, en contact direct avec les oiseaux migrateurs.
Un moment de bonheur et de détente.
Cet après-midi, j’ai poursuivi la visite de la ville et longé la plage pendant plusieurs heures.
J’ai pris le temps de regarder l’océan, de me baigner dans une eau chaude, de marcher dans le sable, de rencontrer des enfants…
Un vrai après-midi de vacances.
Saint-Louis, j’en rêvais… j’y suis.
Demain, je visiterai le Musée dédié à Mermoz et à l’Aéropostale.
Un rendez-vous avec mes souvenirs d’enfance, mes lectures…
Je suis venu aussi pour ça.
Je reviendrai à Saint-Louis.
Pourquoi pas à l’occasion de son grand festival de jazz… ?