Le Bamako-Dakar Express !!

m'bour senegal

1465298399-2196-ob-245078-s13300041465298398-4932-ob-94da09-s13300081465298398-4902-ob-9173aa-s1330014

Mercredi 4H00 du mat, réveil matinal à l’auberge Afrika Hawa, mon ami Allassane me conduit avec sa moto sur la voie principale, je prends un taxi qui m’emmène à la gare routière.

Le départ du car pour DAKAR est prévu à 5H00, un peu de retard, rien de grave, nous partons à 5H30, le sommeil me prend rapidement.

9H00, j’ai pas mal dormi, le car a déjà parcouru environ 30 kms, nous sommes toujours aux environs de BAMAKO, le voyage risque d’être long !

Le « goudron » n’est pas terrible, nous ne pouvons pas aller très vite et nous nous arrêtons souvent au gré des passagers qui montent ou quittent  le car.

22H30 nous parvenons à KAYES, le temps n’est pas terrible, beaucoup de pluie, c’est la saison. Déjà 17H00 de route pour 500 kms environ.

Minuit, nous sommes à la frontière, pas de chance, c’est fermé, ça ma rappelle quelque chose, j’ai l’art d’arriver à la fermeture … bon, pas grave, le car fait dortoir, c’est un peu plus confortable que dans la 21 (un peu !).

Petit matin, le car s’éveille, nous sommes plus matinaux que les douaniers, pas arrivés, on les annonce pour 9H00, 3 bus attendent sans compter tous les camions.

10H30, les douaniers décident enfin de nous laisser poursuivre notre route en territoire sénégalais. Partout le même constat la douane est un véritable business, pour ne pas dire un racket.

Quelques contrôles plus tard et d’autres arrêts, j’ai le temps de me consacrer à mon roman, j’ai bien fait de prendre un peu de lecture. J’ai le temps aussi de réfléchir à la suite de mon trajet.

L’overdose de car m’incite à m’arrêter plus tôt, je n’irais pas jusqu’à DAKAR, je vais descendre à M’BOUR, sur l’océan, il est 22H00 quand je prends le taxi qui me conduit à l’auberge « chez Martine ». 41H00 de transport, 2 jours pour 1200 km, « c’est ça l’Afrique » comme disent les locaux. Je trouve une petite chambre très accueillante (merci le guide du routard) dans un endroit calme, tout près de la plage, enfin du repos.

Vendredi matin, je me réveille avec le bruit des vagues, je vais me poser sur la plage pour finir mon roman. Un peu d’isolement, c’est rare.

Je fais un tour sur le port, j’observe les pirogues, M’BOUR est animé et vit au rythme de la pêche. Il pleut beaucoup, l’eau envahit les rues. Des torrents se forment charriant de la boue, les eaux usées et les ordures. La ville est sale, la plage également, c’est un paysage de désolation.

En soirée je reviens au port, les pirogues rentrent vers 17h00, le ballet des embarcations colorées est magnifique sur l’océan, une foule se presse à l’arrivée des pêcheurs, je savoure le spectacle et j’admire ces hommes courageux qui travaillent dans des conditions difficiles et très dangereuses.

Je ne regrette pas d’être venu ici pour ces hommes de mer et pour le temps de répit que je me suis accordé « chez Martine ».

Retour en haut