SEATTLE, HENDRIX et STARBUCKS

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De retour au Canada et au clavier pour un résumé de ces derniers jours. J’ai quitté le soleil de San Francisco mardi pour un long voyage en Greyhound, la célèbre compagnie de bus nord-américaine. 22 heures assis pour un périple de 1 300 km… Mes enfants m’avaient prévenu : je le confesse, ce n’est pas très confortable !

Pour des raisons économiques, j’ai préféré ce moyen de transport pour rallier Seattle. Je pensais aussi en profiter pour voir du paysage, mais comme j’ai beaucoup dormi (vraiment beaucoup… !) et qu’il a fait nuit une bonne partie du trajet, je n’ai pas vu grand-chose.

J’ai donc fait étape à Seattle, la ville natale de Jimi Hendrix, mégalopole de 600 000 habitants et capitale de l’État de Washington. J’ai élu domicile dans le quartier de Fremont, au bord du lac Union, plus tranquille que le centre-ville.

Arrivant de San Francisco, j’ai évidemment été saisi par une température plus fraîche et un ciel devenu gris et menaçant. La ville m’est apparue tout à coup moins attractive et chaleureuse. Je l’avoue, je n’avais pas envie de m’éterniser très longtemps. Seattle est une ville américaine avec ses buildings, sa circulation dense, ses fast-foods et ses Starbucks — le tout premier a vu le jour ici en 1971, dans le quartier de Pike Place Market.

Je me suis rendu à l’incontournable Space Needle, tour emblématique de la ville construite en 1960. Je ne suis pas monté au sommet : j’ai préféré acheter un billet pour visiter l’EMP (Experience Music Project), musée situé juste à côté, au cœur du Seattle Center, un parc culturel et de loisirs. L’EMP est un temple dédié à la musique rock, principalement aux légendes locales Jimi Hendrix et le groupe Nirvana. Les expositions sont passionnantes : elles retracent les parcours de ces artistes hors normes, avec tenues de scène, articles, instruments et vidéos. J’ai vraiment apprécié ce lieu unique, et j’ai été impressionné par le talent de Hendrix, guitariste d’exception, que j’ai redécouvert ici.

Deux jours à marcher dans la ville et autour du lac Union, et ainsi s’achève ma parenthèse américaine. Je retourne au Canada par le ferry qui m’emmène à Victoria, sur l’île de Vancouver.

Malgré une température de 10/11 °C, je retrouve le soleil, un ciel bleu et une ville à taille humaine. Victoria est la capitale de la Colombie-Britannique, située au sud de l’île de Vancouver. Les Anglais ont colonisé cet endroit peuplé par la nation Songhees au milieu du XIXᵉ siècle, et l’architecture des bâtiments donne une atmosphère très british aux rues du centre-ville.

Découvrir Victoria ne nécessite pas trop de temps : depuis hier, j’ai déjà parcouru l’essentiel des quartiers du centre, visité le Parlement lors d’une journée portes ouvertes, et marché le long des rives du port, notamment vers Fisherman’s Wharf et ses maisons flottantes colorées.

Demain, je pars pour Tofino, voir l’océan Pacifique et ses vagues : le lieu est un spot de surf très réputé. Je vais peut-être aussi voir des baleines — l’île de Vancouver est l’un des meilleurs endroits au monde pour les observer.

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