Retraite à KOPAN

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Me voici de retour à Bodnath, après une semaine de retraite au monastère de Kopan. Une parenthèse précieuse, riche en enseignements, que je suis heureux d’avoir consacrée au repos, à la lecture… et surtout à la méditation.

Cette pause m’a permis de faire le point, de ralentir, de revenir à l’essentiel. J’en ressors plein d’énergie et d’enthousiasme.
J’ai retenu de ces jours de silence et de réflexion que la vie mérite d’être simplifiée, et que la quête d’un bonheur extérieur — à travers les possessions ou les plaisirs fugaces — est une illusion. Un piège moderne qui mène nulle part.

Le monastère de Kopan, fondé en 1970 par les lamas Thubten Yeshe et Thubten Zopa Rinpoché, est un lieu d’une grande puissance spirituelle. Les fondateurs ont également établi un centre de retraite à Santa Cruz, près de San Francisco. Qui sait… un jour peut-être ?

Ici vivent quelque 800 moines et nonnes, venus du Tibet, du Népal, d’Inde. Tous suivent les enseignements de l’école Gelugpa, ordre fondé au XIVe siècle, dont le chef spirituel est le Dalaï-Lama.
Le monastère accueille aussi des étudiants et retraitants venus du monde entier, ce qui en fait un lieu d’échanges humains et culturels profondément enrichissants.

J’y ai rencontré des personnes attachantes, aux parcours parfois étonnants, toutes à la recherche de paix intérieure et de spiritualité. Ce fut pour moi une expérience salutaire, apaisante, et pleine de sens.

La suite du voyage se dessine doucement. Je me prépare à partir pour l’Inde, en direction de Darjeeling, avant de séjourner une semaine dans le Sikkim.
Je prendrai un bus vendredi, pour entamer ce nouveau chapitre. Ensuite, cap sur Kolkata (Calcutta), la fameuse “Cité de la Joie”. J’ai un peu modifié mes plans, mais je compte bien prendre mon temps pour ce périple de six semaines dans le nord de l’Inde.

Et, sans trop penser à la fin du voyage, je nourris un projet qui me tient particulièrement à cœur : assister aux enseignements du Dalaï-Lama à Dharamsala, les 4, 5 et 6 septembre.
À la base, je voulais simplement consulter son agenda pour une éventuelle venue en Europe, et me voilà inscrit à une retraite… chez lui, dans la ville qui abrite le gouvernement tibétain en exil.

Une chance inouïe de vivre cette rencontre. Et un formidable point final pour ce voyage.
Le hasard fait bien les choses : j’avais déjà mon billet retour pour le 7 septembre !

Je quitterai Dharamsala en avion le 6 au soir, direction Delhi, où je patienterai quelques heures à l’aéroport avant d’embarquer à 4h du matin pour un vol via Moscou.
Arrivée prévue à Paris vendredi vers midi. Incroyable boucle.

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