FESTIVAL DU LIVRE – PARIS 2025

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Dimanche 13 avril — Une journée marathon s’annonce du côté du Grand Palais. Tandis que je rejoins la file d’attente qui serpente devant le majestueux bâtiment, érigé à deux pas des Champs-Élysées, 55 000 coureurs viennent tout juste de s’élancer depuis la célèbre avenue, pour une boucle de plus de 42 kilomètres.

Il y a quinze ans, j’étais l’un d’eux, porté par la passion de la course à pied. Aujourd’hui, mon épreuve est d’un tout autre genre : je m’apprête à arpenter les 7 hectares de l’un des plus emblématiques monuments parisiens, construit à l’occasion de l’Exposition universelle de 1900. Sous la monumentale verrière, plus de 450 éditeurs et 400 auteurs se sont donné rendez-vous pour ce salon littéraire devenu incontournable. 110 000 visiteurs sont attendus tout au long de l’événement. C’est le grand rendez-vous de l’année pour les amoureux du livre. Et je suis heureux d’en faire partie, en tant que lecteur passionné, curieux de découvrir les nouveautés et de côtoyer les professionnels du milieu.

Mais je suis venu aussi — surtout — pour retrouver deux amies écrivaines, Nathalie Lecigne et Laurie Heyme, que je suis depuis leurs débuts. Nous avons échangé, partagé, grandi ensemble grâce aux réseaux. De l’autoédition à la reconnaissance du grand public, elles ont accompli un chemin remarquable. Aujourd’hui, elles signent leurs romans sur les stands de L’Oiseau Noir (Nathalie : « Je ne suis pas d’ici ») et de Michel Lafon (Laurie : « La douceur du piment rouge »). Je suis sincèrement heureux pour elles. Quel beau parcours. Elles le méritent. Je les retrouve rayonnantes, les yeux brillants comme ceux des enfants un matin de Noël. Ce moment, j’en suis sûr, restera gravé dans leurs mémoires. Et dans la mienne aussi.

L’exemple de Laurie et de Nathalie m’encourage à poursuivre mon propre chemin de romancier. Mon troisième livre, « Écoute ce que disent ses yeux », est actuellement entre les mains d’une sélection de maisons d’édition. Je persiste à croire que c’est possible. Et comme le dit l’adage : qui ne tente rien n’a rien !
Maintenant, il me faut patienter. Deux mois, trois mois… c’est le jeu ! En attendant, je flâne de stand en stand, et je fais quelques emplettes. Je constitue une petite pile à lire pour les semaines à venir. Les tentations sont partout. Difficile de résister.

Je reconnais certaines célébrités littéraires qui attirent les foules. Mais je ne suis pas très enclin à faire la queue. La chance me sourit : je croise Julien Rampin sur le stand Charleston, juste avant le début de sa séance de dédicaces. Nous échangeons quelques mots. Il est toujours aussi sympathique et accessible. Nous nous étions rencontrés au château de Montgeoffroy, l’automne dernier, lors de notre participation au salon du livre. Je repars avec son dernier roman : « C’est pas marqué dans les livres ».

Profitant de l’occasion de ma présence sur le stand Charleston, je fais la connaissance de Garance Solweig, qui me dédicace gentiment son dernier roman, « Les cerisiers fleurissent aussi la nuit ». L’histoire se déroule au Japon. Un pays que j’adore, que j’ai eu la chance de visiter il y a tout juste dix ans. Grâce à ce livre, je vais renouer avec Kyoto, ma ville préférée. Merci beaucoup Garance pour ce joli moment d’échange et de partage. Un vrai plaisir.

Je repars le cœur léger, le compte en banque un peu écorné, mais l’humeur joyeuse. Des livres plein mon sac, des étoiles plein les yeux. Je vais poursuivre mon aventure, continuer de rêver, de lire, d’écrire, d’y croire.

À l’année prochaine !

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